PROPOSITION 1 – Le groupe Agir pour l’Avenir de La Madeleine demande un moratoire sur la coupe d’arbres dans le périmètre de l’Arc sis d’Euralille à la Deûle :

Nous n’avons pu que constater que les travaux d’élargissement du Boulevard Robert Schuman entre Lille et La Madeleine ont commencé depuis trois mois environ avec notamment la destruction ou abattage des arbres de la zone naturelle. Alors que cet axe contient déjà 3 voies de chaque côté de l’espace boisé, il aurait été possible d’en réserver une aux transports en commun, en réduisant ainsi le trafic, plutôt que d’élargir une nouvelle fois cette autoroute urbaine. Les travaux de la nouvelle ligne de tramway prévue dans quelques années vont à nouveau générer du retrait de bitume et de l’ajout de nouveau bitume. On détruit des arbres adultes pour bitumer pour ensuite dé-bitumer et replanter des nouveaux arbres. A ces arbres sont substitués une végétalisation en pot qui ne présente aucune utilité pour la lutte contre la pollution, en l’absence de profondeur pour absorber le CO2. Sacrifier des arbres adultes, vieux de dizaines d’années et replanter des jeunes arbres, le résultat est largement négatif.

PROPOSITION 2 – Le groupe Agir pour l’Avenir de La Madeleine demande la construction d’un équipement sportif au profit des élèves sur les parcelles dites du SILILAM :

Cet équipement sportif existait, en face du collège Yvonne Abbas. Mais il a été fermé par la Mairie. Les collégiens madeleinois ne disposent plus depuis des années d’accès à un stade à proximité de leur collège. Dans le même pas de temps, le Maire de La Madeleine a cédé un jardin arboré, et ceci à titre gratuit, à une école privée pour une durée de 10 années. Alors que notre commune connaît un IPS particulièrement différenciée, celle-ci ne met pas en œuvre des politiques publiques permettant de rétablir de l’équité et de l’égalité sociale. Les écoles limitrophes au Sililam, soit le collège Yvonne Abbas et l’école Gaston Leclercq ont besoin d’un vrai stade engazonné. La pratique du sport est une priorité nationale mais plus particulièrement locale, la région Hauts-de-France étant la plus fortement touchée par l’obésité.

PROPOSITION 3 – Le groupe Agir pour l’Avenir de La Madeleine demande l’achat de 4 HA du Sililam afin de lutter efficacement contre les îlots de chaleur :

Sur les 10 HA de la Plaine du Sililam qui appartiennent à ce jour à la Ville de Lille, la commune de La Madeleine ne se propose que d’en racheter un hectare. La commune disposant d’un excédent de plus de 15 millions d’euros après la proposition d’achat de 1 HA, le groupe Agir pour l’Avenir souhaite que la ville de La Madeleine rachète non pas 1 HA mais 3 HA, et ceci dans le cadre de la lutte contre les îlots de chaleur que doit mener dès à présent la ville de La Madeleine, comme en témoigne l’infographie disponible sur le site de l’ADULM (Annexe 1). Nous constatons sur cette carte que la chaleur ne redescend pas suffisamment la nuit, en particulier de part et d’autres le trait épais noir qui caractérise l’arc d’Euralille à la Deûle, objet de cette concertation. Il est nécessaire de rafraîchir en re-naturalisant les espaces autour de cet art urbain.

Annexe 1

PROPOSITION 4 – Le groupe Agir pour l’Avenir de La Madeleine demande la création d’une grande ferme pédagogique mutualisée qui serait portée par les communes de La Madeleine mais aussi Lambersart et Saint-André :

Nous demandons que le projet de terrain pédagogique et cultivé intitulé la ferme urbaine porté par la Mairie de la Madeleine devienne un projet métropolitain, se développant ainsi sur les communes de Lambersart, Saint-André et La Madeleine. Ceci n’a pas de sens que la ville de La Madeleine n’utilise qu’1 des 10 HA pour faire une petite ferme urbaine alors qu’à moins de 2 kms à vol d’oiseau se trouve déjà une ferme pédagogique, la ferme Marcel Dhenin sur la commune de Lille et qui se déploie sur une surface 4 fois plus grande, sur 4 HA que celle envisagée par la ville de La Madeleine. A contrario, ce projet qui ne représenterait qu’1/10ème de l’espace actuel du Sililam sera dans l’incapacité de répondre aux besoins de verdure des citoyens.