Le refus d’investissement de la majorité municipale confisque notre avenir. Pour le groupe Agir pour l’Avenir, le futur ne peut s’envisager sans investissement, ni acquisitions alors même que la ville de La Madeleine est la deuxième la plus densément peuplée de la Métropole. Cette politique d’économies massives, non justifiées par un endettement quelconque et de vente massive du foncier madeleinois est une politique « No Future ». Comment fera-t-on dans 10 ans, pour avoir de nouveaux projets en l’absence de tout foncier communal disponible? La Madeleine pourrait être obligée de racheter à prix d’or du foncier grevé par des immeubles de bureaux inoccupés.
Le groupe Agir pour l’Avenir a voté contre plusieurs délibérations relatives au budget 2021 ainsi que contre toute délibération qui a pour objectif de céder le patrimoine communal, qui s’amenuise d’années en années sans pour autant s’accompagner d’une politique de création d’espaces publics, d’acquisitions de parcelles le permettant. La seule exception a été faite pour le projet de cession permettant de réaliser exclusivement du logement social concernant la rue Bomart.
Nous ne pouvons être que contre la privatisation des espaces publics verts, contre l’enfermement dans des grilles, des espaces verts qui vont être re-plantés après avoir été détruits. Nous avons vu la vidéo de commercialisation du Tir à l’Arc sur le site du promoteur immobilier.
“Inviter la nature dans la Ville” est le slogan, mais il nous semble plutôt être une hyperbole. Dire qu’un arbre planté depuis 50 ans est égal à un arbre en pot, ce n’est pas la même chose. Au regard de la pelouse et des arbres qui y sont et qui vont disparaître, dire que les futures constructions vont permettre d’inviter la nature dans la ville ne nous semble pas loyal.
Nous constatons une vente du territoire madeleinois, ou pour paraphraser les délibérations, une cession valorisation du patrimoine foncier et immobilier municipal dont le rapport recettes charges serait négatif. Concrètement, cette cession de valorisation consiste en la disparition des espaces collectifs au bénéfice d’espaces privés clos et construits.
Comment fera t-on dans 10 ans pendant les pics de chaleur durant l’été ? Quand la nature retournera-t-elle vraiment dans la ville pour le bénéfice de toutes et tous les Madeleinois ?