• Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Actus

Soutenir la population madeleinoise dont la situation le nécessite par le contexte actuel d’inflation est une ambition que nous soutenons. La solidarité fait partie de l’ADN de notre groupe AGiR POUR L’AVENiR. La délibération présentée lors du conseil du 19 octobre 2022 porte sur l’élargissement de l’attribution des bons solidaires avec un bon textile, la reconduction du dispositif du chèque énergie et une subvention supplémentaire pour les bons alimentaires et biens de première nécessité.

 Mais cette délibération appelle deux remarques : 

Concernant, les bons solidaires / bons alimentaires et biens de première nécessité, lors du rapport d’orientations budgétaires de début 2022 et de l’approbation des comptes 2021 du CCAS, nous avons constaté, pour cette année 2021, une diminution des aides facultatives distribuées : Bon noël, bon chaussures, secours non remboursables, bon alimentaires, etc. Nous sommes intervenus sur le sujet lors de deux conseils d’administration du CCAS et nous avons interpellé Le Maire, car cela nous étonnait compte-tenu du fait que plus de 3000 ménages vivent avec moins de 23.273€ par an sur notre commune. Sur ce point, nous avions posé l’importance pour aller “trouver” les publics  : 

  • de l’accessibilité à ces aides, la simplification des dispositifs et du aller-vers,  
  • de la communication et, 
  • de réinventer nos pratiques du social afin de faire face aux mutations que nous traversons. 

La ville a annoncé le déploiement de bons supplémentaires, nous espérons que cela se concrétisera par un public bénéficiaire en nombre et pas une nouvelle fois par un taux de sous-consommation de ces budgets alloués. Il y a certains sujets où la gestion « épargnante » n’est pas celle qu’il faudrait.  

Concernant les chèques énergie, un premier dispositif a été présenté et voté lors du conseil municipal en octobre 2021. Il a été mis en œuvre en 2022 avec donc une imputation budgétaire sur 2022. 

Nous aimerions que la mairie nous indique où en sommes-nous de cette première enveloppe budgétaire relative à ce premier dispositif de chèques énergie ? A priori, moins de 500 ménages en auraient bénéficié. Où sont les 2500 autres ménages potentiellement éligibles ?

En conclusion, nous réitérons notre vision de l’action sociale qui doit dépasser le stade de la simple aide ponctuelle difficilement accessible pour s’inscrire dans une logique de développement social durable qui concerne toute la population et accompagne de manière étroite les plus fragiles. 

La compétence action sociale de la ville et le CCAS, instrument de cette compétence, sont au cœur de multiples enjeux économiques, sociaux et sociétaux : nouvelles formes de précarité, évolutions des modes de vie, nouvelles crises économiques, climatiques, etc. Toutes ces évolutions ont un impact sur notre territoire qu’il nous faut anticiper. Le CCAS peut être l’instrument d’une politique de proximité repensée. Nous devons nous éloigner de l’assistanat social stigmatisant et du simple guichet social.  

C’est en concrétisant tout cela, que nous pourrons mieux identifier, mieux approcher les publics et déployer des dispositifs qui trouveront leur public.