Comme l’a dit par Mathilde LIEVIN, du groupe Agir pour l’Avenir, pendant le conseil municipal de La Madeleine du 30 juin 2021, “végétaliser la ville c’est bien, mais ne pas détruire ce qui existe déjà en parc ou espace verts publics, c’est mieux”.

Moultes autorisations aux promoteurs ont été données pour couper nos vieux arbres, et maintenant la ville propose des dons aux particuliers pour planter des arbres dans leurs jardins, mais il faudra des années, voire des dizaines d’années, avant qu’ils ne puissent atteindre leur maturité et rendre les mêmes services que les arbres coupés.

L’architecte paysagiste Caroline Mollie, qui a travaillé pour le ministère français de l’Environnement a déclaré : « Il reste qu’un arbre bien planté pleine terre avec une belle couronne {feuillage, ndr} sera efficace, alors que dix arbres plantés dans des bacs, sans terre pour développer leurs racines et sans espace pour développer leur couronne, seront totalement inefficaces ».

Plusieurs études alertent également sur un autre grave problème : celui de l’occupation des sous-sols, engorgés par toutes les canalisations venues s’ajouter au fil des ans (eau, égouts, électricité, téléphone, chauffage à distance, fibre optique…). 

Faute de proposer à tous les madeleinois et madeleinoises des espace verts, publics gratuits, verdoyants, véritables îlots de fraîcheur et de détente, désormais, on ne compte que sur les Madeleinoises et Madeleinois propriétaires de maisons et de jardins, mais les maisons ne constituent pas la majorité de l’habitat madeleinois. Au contraire ! Une fois de plus, comme pour les bacs à compost, nos concitoyens qui n’ont ni jardins, ni balcons ont été oubliés. Faut-il avoir une maison avec jardin pour être pris en compte dans la transition écologique à La Madeleine ?

Nous proposons que ce dispositif soit étendu aux immeubles d’habitations qui eux constituent la majorité des lieux d’habitation des madeleinois, lieux qui sont représentés par des personnes morales, et qui disposent parfois de petits espaces verts gérés par les syndics d’immeubles ou des associations comme celle des jardins familiaux.

Nous resterons vigilants et réclamerons un compte rendu qualitatif et quantitatif des plantations…