TRISTE NOUVELLE POUR L’OLYMPIA
Lors des 2 derniers conseils municipaux, la majorité a souhaité voter le déclassement et la cession de l’Olympia : un ancien cinéma à l’inventaire du patrimoine architectural et paysager du plan local d’urbanisme.
Ce patrimoine, la majorité n’en veut plus. La façade est historique, la surface intéressante, 488m2, et le bâtiment clé pour le quartier de Berkem : il accueille l’Acoljacq, Berkem Label mais aussi les Restaurants du Cœur. Un quartier avec une dynamique que l’on souhaiterait encourager.
On aurait pu faire tellement de choses. Pendant que nous, « AGIR AVENIR », nous nous époumonions lors des précédents conseils à dire à la majorité “halte à la frénésie vendeuse” dès que nous avions une délibération de déclassement ou de vente pour des lieux publics bien plus petits, il y avait celui-là de 488 m2, patrimoine de la ville, juste à côté, que la majorité sous-utilisait et que nous aurions dû protéger et mettre plus en valeur. Alors que nous proposions “Maison des associations, lieu de solidarité, lieu de dynamiques sociales, lieu d’accueil d’associations”, l’Olympia aurait pu être une belle aventure sociale, notre aventure à toutes et tous.
ET DEMAIN ?
À La Madeleine, on déclasse, on vend, et on construit encore et encore malgré l’objectif de 0 artificialisation nette avant 2050 (Loi Climat 2021).
Au-delà, du fait que l’Acoljacq et les Restos du Cœur utilisaient l’Olympia, au-delà de savoir si les propositions de relogement d’une partie de leurs activités seront réellement satisfaisantes et ouvertes aux demandes associatives ; la question est bien celle de ce que nous aurions pu en faire pour les citoyens et pour les associations, ainsi que la question de l’aliénation du patrimoine madeleinois.
Combien reste-t-il de bâtiments et de terrains communaux ? Combien en restera-t-il à la fin de ce mandat ? Quelle transmission ferons-nous aux prochaines générations ?
Et les habitants ? Et les associations ? Où sont leur parole au sujet de ce projet ?
Nous, « AGIR AVENIR », avons interpellé la majorité et avons voté contre ces délibérations, mais cela n’a, hélas, pas suffit.