EN CETTE RENTRÉE SCOLAIRE NOS PROPOSITIONS (REFUSÉES) D’AIDER LES MADELEINOIS
Lors du vote du Budget 2023 de notre Ville, les élus « Agir pour l’Avenir » ont soumis au Conseil Municipal un ensemble d’amendements construits avec les habitants.
Nous avons d’abord constaté un excédent budgétaire de plus de 20 millions d’euros, dont près de 6 millions en fonctionnement (soit près de 3 fois la totalité des impôts locaux annuels perçus par la Commune).
Nous avons donc proposé 2 mesures :
- D’une part, à hauteur de 600 000 euros un ensemble de décisions qui pourraient répondre aux besoins pressants des habitants (augmentation des crédits pour les écoles, aides directes pour l’emploi des jeunes pendant l’été, création d’une maison des associations et augmentation du soutien aux associations).
- Et d’autre part, limiter l’évolution des impôts locaux à 5%, ceci par une prise en charge par notre collectivité d’un montant à hauteur de 400 000 euros.
Ces amendements ont été refusés par la majorité municipale, et nous subirons donc cette année une triple peine :
- avec l’augmentation de la taxe foncière de 7%, soit 2 points au-delà de l’inflation ;
- comme chaque année, le budget voté ne sera pas intégralement utilisé, ce qui conduit à un excédent financier non redistribué de plus en plus élevé ;
- l’absence de mesures d’amélioration des services rendus aux habitants, notamment pour les familles, qui doivent faire face à l’augmentation des prix et donc de leurs dépenses de rentrée.
Regrettant les choix des élus de la majorité, nous continuerons à proposer une meilleure utilisation des moyens excédentaires du Budget Municipal. Comment ? D’abord en proposant d’accompagner les familles avec des tarifs sociaux. Ensuite, en cette période de rentrée, en proposant de renforcer l’accessibilité de tous vers les activités en augmentant leur possibilité d’accueil : cours de piscine, conservatoire de musique, cours de gym adaptée, etc. afin que tous les madeleinois qui le souhaitent puissent s‘inscrire dans ces cours, ce qui n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui.
