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C’est avec cette phrase que se termine l’édito du rapport 2020 sur le service public de prévention et de gestion des déchets de la MEL. Nous souscrivons, évidemment, à cette belle formule.

Ce qui est encore mieux, c’est quand ce déchet que l’on ne produit pas, ne coûte rien à la collectivité. Or, comme nous l’avions appris par la presse en novembre 2020, Esterra, confrontée à une « diminution imprévisible » des déchets collectés pendant le premier confinement, avait réclamé une indemnisation à la MEL. Cette dernière, en négociation avec la société pour prolonger son contrat à l’époque, avait consenti à signer un chèque d’un million d’euros. Nous l’avons rappelé l’année dernière et nous le rappelons à nouveau aujourd’hui car il n’y a pas eu beaucoup de changements depuis.

Pourtant, des solutions existent pour réduire les coûts de collecte tout en améliorant la qualité du tri.

Par exemple, on recense sur le territoire de la MEL 808 colonnes d’apports volontaires qui améliorent le niveau et la qualité du tri surtout quand elles sont dédiées exclusivement au verre.

Nous reconnaissons les nuisances sonores pour les apports volontaires dédiés exclusivement au verre mais La Madeleine offrait une solution avec des colonnes enterrées, par exemple sur la place du marché. Depuis quelques années, les colonnes ne sont plus accessibles. Nous avons donc interpellé la majorité sur la nature des projets alternatifs qui sont à l’étude  afin de remplacer celles-là.

Pour rappel, les points d’apports volontaires permettent de réduire énormément les coûts de collecte des déchets, en évitant aux collecteurs de faire du porte à porte dans les parties de la ville les moins accessibles. Ils éviteraient aussi aux commerçants d’être obligés de sortir leurs poubelles le weekend en cas de fermeture du magasin le lundi, par exemple. 

Enfin, ils contribuent à atteindre les objectifs de réduction des déchets qui n’ont pas été atteints en 2020.