Les indicateurs de performance sont plutôt bons en ce qui concerne le rendement du réseau de distribution mais ne semblent pas toujours très bons, disons excellents, en ce qui concerne sa qualité, disons «chimique». Ils sont toutefois toujours conformes. De plus, le prix de l’eau dans la métropole est comparativement assez « cher » mais pas trop.
Pour l’assainissement, il y a quelques points qui semblent noirs comme par exemple, la conformité des équipements d’épuration aux prescriptions nationales qui était en 2020 seulement de 72,6% et avec une hausse du taux de points noirs. Y a-t-il une raison à cette hausse conjoncturelle ?
Par ailleurs, il y a le futur et les canicules qui engendreront épisodiquement, et seulement épisodiquement, nous l’espérons tous, une difficulté d’approvisionnement en eau potable associée à une baisse de sa qualité comme nous avons pu le constater récemment.
Intuitivement, il semble qu’il faudrait une protection supplémentaire voire drastique des champs captants avant même l’intervention de M. le Préfet, et avec une diminution de la pollution en surface, que ce soit par les activités agricoles, industrielles voire individuelles.
Également, qu’en est-il par ailleurs, de la pollution liée aux munitions des conflits passés dont il est quelquefois fait référence dans la presse locale et qui présente un risque à long terme ? Sommes-nous concernés directement ou indirectement ?
Par ailleurs, l’émission Cash Investigation a mis au jour une pollution de l’eau d’une ampleur inédite dans le département du Nord alors que cette même eau est distribuée sans, semble-t-il, aucun avertissement pour les personnes à risque. Sommes nous également concernés par cette pollution, même épisodiquement ?
La lecture du rapport ne semble pas le montrer mais ne semble également pas le contredire, alors que nous avons reçu des avertissements sur la qualité de l’eau dans le passé.
Enfin, anecdotiquement, il y a assez fréquemment à Marquette des mousses qui flottent sur le canal de Roubaix et qui ne semblent pas vraiment naturelles. Est-ce une pollution industrielle ?