Avant le conseil municipal, nous avons transmis à la majorité des amendements relatifs à cette délibération dont l’objet est de rendre payantes aux opérateurs qui proposent un service d’auto-partage, les places qui leurs sont dédiées sur le domaine public.
Pourquoi ? Car pour nous le modèle économique n’est pas posé.
La majorité municipale pose dans la délibération que c’est une obligation de réclamer une redevance pour toute occupation du domaine public. Nous l’entendons, nous sommes légalistes. Là où nous divergeons c’est concernant le montant de la redevance qui est réclamé, ce qui fait l’objet de notre premier amendement.
La majorité municipale a voté 300 euros par an pour chaque place alors qu’à ce jour le modèle économique de l’auto-partage n’a pas encore été trouvé relativement à sa rentabilité. Nous avons proposé de réduire ce montant. Il sera toujours temps les années suivantes d’augmenter le prix de ces emplacements, si la concurrence est rude et le marché prospère.
Le prix est une chose, la qualité de ces emplacements en est une autre, c’est dans ce sens que nous avons proposé un deuxième amendement.
Les flottes en auto-partage sont déjà et seront de plus en plus des flottes électriques. S’il est compliqué de recharger le véhicule électrique, que la charge en incombe d’ailleurs à l’opérateur ou au consommateur, il faut que toutes ces places soient alimentées par des bornes à recharge rapide, avec une prise par emplacement. Cette délibération n’évoque aucunement cette exigence qui conditionne sa rentabilité alors qu’ une expérimentation pourrait évaluer l’efficacité de cette possibilité, mais le maire a justifié l’impossibilité de cette solution car la MEL n’autorise pas l’installation de colonnes pour véhicules électriques sur l’espace public.
Le maire de La Madeleine (Sébastien LEPRÊTRE) pourrait donc en parler avec le Vice-président au transport de la MEL (Sébastien LEPRÊTRE), non ?!