En ce mois de rentrée scolaire nous avons une pensée toute particulière pour les enfants madeleinois qui ont repris le chemin des écoles et leur souhaitons une belle année scolaire.
Ce mois de septembre fait suite à un été particulièrement marquant en matière d’épisodes de fortes chaleurs et de sécheresse. D’années en années, ce sujet est de plus en plus préoccupant dans nos villes du Nord, si peu adaptées et pour certaines totalement impréparées. La Madeleine est particulièrement touchée au regard de l’étendue des surfaces minérales qui la recouvre.
Face à cette problématique, de nombreuses villes ont décidé d’agir en engageant de grandes opérations de déminéralisation pour réaliser des îlots de fraîcheur. Les cours des écoles sont autant d’espaces à désimperméabiliser afin de permettre l’écoulement des eaux de pluie au profit du plus grand nombre.
Déni climatique ou incompétence ?
De Lille à Echirolles, les exemples de végétalisation des cours d’écoles ne manquent pas en France. De nombreuses villes, quelle que soit leur taille, travaillent sur ce sujet. Les réalisations de qualité se multiplient. Certaines villes innovent en mixant les usages, en ouvrant ces espaces végétalisés en dehors des heures scolaires à tous les habitants, tel de véritables parcs urbains.
Et à la Madeleine ? L’équipe municipale avait proposé aux associations de parents d’élèves d’émettre des propositions de végétalisation. Depuis, les retours de la mairie ne reprennent que très partiellement les propositions. Le résultat trop lointain, concentré a priori sur des bacs ou des pots, nous semble encore bien éloigné de l’objectif de désimperméabilisation des sols.
Et la végétalisation de la ville dans son ensemble ? Les arbres en pot ne peuvent être la solution à une bétonisation qui semble être d’un autre temps face à l’urgence climatique que nous vivons. L’inaction climatique madeleinoise commence à faire tache et à prendre la forme de promesses de campagne non tenues.
Que ce soit du déni ou de l’incompétence, nous regrettons qu’une fois de plus, la majorité ne prenne pas ce sujet au sérieux et n’anticipe pas les réponses à apporter.
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