Les travaux d’élargissement du Boulevard Robert Schuman entre Lille et la Madeleine ont commencé depuis trois mois environ avec notamment la destruction des arbres de la zone naturelle. Cet axe contient déjà 3 voies de chaque côté de l’espace boisé, n’aurait-il pas été possible d’en réserver une aux transports en commun, en réduisant ainsi le trafic, plutôt que d’élargir encore cette autoroute urbaine ?

ON MARCHE SUR LA TÊTE

Le boulevard Schuman se trouve en plein milieu du projet « Grand Euralille » dont l’un des objectifs majeurs est la création d’un « arc vert reliant Euralille à la Deûle ». Une concertation citoyenne a été lancée, fin 2023, pour nous demander ce que nous souhaiterions pour ce nouveau parc alors même que les bulldozers venaient d’arracher les arbres existants et que l’on bitumait le sol pour encore agrandir l’autoroute. Donc on détruit des arbres adultes pour bitumer pour ensuite dé-bitumer et replanter des nouveaux arbres ? On marche sur la tête !

ÉCOLOGIE OUI… MAIS NON

Monsieur le Maire fait partie des décideurs du « Grand Euralille », et pendant qu’il nous vend un projet de verdissement, il fait abattre des arbres… L’écologie oui, mais pas tout de suite, dans 30 ans peut être ! Quelle crédibilité peut-on encore lui accorder quand il parle d’arcologie ou de ferme urbaine ? On peut craindre le pire…

PLANTER DES ARBRES, C’EST BIEN, LES PRÉSERVER C’EST MIEUX

La plantation d’arbres devient une excuse facile permettant aux acteurs publics de ne pas repenser leurs projets d’urbanisation. Sacrifier des arbres adultes, vieux de dizaines d’années et replanter des jeunes arbres, le résultat est largement négatif.

A l’heure du bilan de la majorité, il ne s’agira pas seulement de compter le nombre d’arbres plantés mais bien de parler également de la forte bétonisation, de l’abattage de nombreux arbres adultes et d‘une végétalisation en pot qui ne présente aucune utilité pour la lutte contre la pollution car il n’y a pas suffisamment de profondeur pour absorber le C02. A l’heure du bilan, il s’agira de parler d’une écologie réelle plutôt que d’une écologie de surface.

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